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Synthèse Personnelle : Agnès PATRONE
1. Démarche Suivie
Au cours du premier cours de TPE, on mit en place des groupes ; le mien étant composé de Thomas Bisiaux et Arnaud Bacon.
S’ensuivit le choix du sujet : si je penchais sur la manipulation des sociétés, Thomas soutenait le stockage de l’information. Difficile de trouver un compromis entre les deux, nous réétudiâmes la liste de sujets proposés. Nous nous mirent d’accord sur les nanotechnologies. Ce domaine étant bien entendu énormément vaste, il fallut rétrécir quelque peu le choix du sujet. Après diverses recherches, on se focalisa sur la médecine et le nanotube de carbone, laissant de coté la cuisine moléculaire ou encore la chirurgie esthétique.
Vint ensuite la collecte d’information : si une grande partie se fit sur internet, nous réussîmes tout de même à récolter divers articles dans des journaux (ex : Le Monde) ou des revues scientifiques comme celles du CNRS.
On chercha ensuite un rendez-vous avec un centre en lien avec les nanotechnologies (LCVN, CNRS, CRLC, etc.); après de multiples recherches Thomas nous montra la page web de Yannick Guari, chercheur au CNRS et spécialiste dans la chimie moléculaire et l’organisation du solide. Après beaucoup d’appels sans réponse, on réussit à le joindre et à décrocher un rendez-vous. On prépara une listes de questions à lui poser, et partîmes l’interviewer. Si ses propos furent très intéressants, il refusa néanmoins de se laisser filmer, ou enregistrer.
2. Difficultés encourues
Si la nanotechnologie est un sujet fort d’actualité, il est cependant difficile de trouver des informations précises en dehors des plus grandes thématiques, soit le cancer et le nanotube de carbone. On ne trouve qu’une quantité limité d’articles relatant l’application des nanotechnologies à d’autres maladies.
On trouve également peu d’articles décrivant vraiment les risques possibles que pourraient provoquer les nanotechnologies. On retient généralement que « personne ne sait rien » sur ceux-ci. De plus les articles sur les risques sont bien souvent très subjectifs : soit complètement partisans des nanotechnologies, soit farouchement opposants.
Une autre difficulté fut la réalisation d’une expérience en lien avec la nanotechnologie, puisqu’il nous était impossible de manipuler nous même à l’échelle atomique. Thomas se chargea donc de quérir auprès de nos professeurs une boite d’atomes en plastique, et nous procédâmes ensuite à la réalisation d’une maquette de nanotube de carbone (ou du moins une petit partie de celui-ci) dont on prit quelques photos.
3. Apports du TPE
M’étant plus précisément chargé de la rédaction sur les risques des nanotechnologies, de la peur face à l’inconnu et de l’avenir des nanotechnologies, je me suis surtout immergé dans des sujets très subjectifs et des questions ne possédant pas ou peu de réponses. J’ai ainsi pu saisir tous les préjugés qui peuvent s’accorder à une technologie émergeante, tous les à-priori d’une foule majoritairement très peu renseignée. Je soutiens pour ma part que si certaines craintes sont justifiées (l’utilisation des nanotechnologies dans l’armement), il ne faut pas pour autant négliger les bienfaits qui pourraient être apportés (par les nanomatériaux, la nano médecine, etc.). Si on ne sait pour l’instant rien des risques que pourrait engendrer la nanotechnologie sur l’organisme, ou encore sur l’environnement, il faut tout de même accorder sa chance à une technologie très prometteuse plutôt que de fermer la porte sur toute une branche de la science.
Pour conclure, je dirais que ce TPE m’a beaucoup apporté ; avant celui-ci je n’en savais que très peu sur les nanotechnologies, sujet qui m’intéressait mais dont je ne m’étais jamais approché. Ce qui a été le plus enrichissant fut je pense l’interview avec Yannick Guari, bien que son avis soit bien sur subjectif : la nanotechnologie représentant son travail, sa vie. Ce TPE m’as ainsi permis d’acquérir bon nombre de connaissances et m’as enseigné les bases d’un travail en groupe.
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