• Dans le cadre d’un TPE, mes collègues : Agnès Patrone, Thomas Bisiaux, et moi-même avons décidé de nous intéresser à la Nanotechnologie.

    Quelques semaines auparavant, nous avions choisi, comme sujet : « L’information ». Comment est-elle transmise ? Par quel moyen ? Dans quel but ? Manipulation ou vérité ?

    Mais nous nous sommes rendu compte que cela allait nous poser quelques problèmes pour les dites « expériences » et nous avons opté à l’unanimité pour les Nanotechnologies.

    Nous avons passé plusieurs semaines à choisir un plan « idéal », pour répondre à l’attente demandée. Ensuite, nous avons départagé les tâches. Je me suis occupé d’une part de la recherche sur le chapitre : nanomatériaux, nanoparticules, et les applications de la nanotechnologie sur l’oncologie et l’étendue de celles-ci. On y découvre des applications diverses et variées, comme par exemple : déterminer l’extension réelle d’une tumeur et étudier la dynamique de diffusion des boîtes quantiques injectées dans le cytoplasme.

    Mes collègues et moi-même avons, grâce aux recherches de Thomas BISIAUX, créé un bout de nanotube de carbone à une échelle macroscopique. Cela nous a permis de voir ce que pouvait représenter un nanotube de « grande taille ».

    Nous avons aussi eu une interview avec un chercheur du CNRS, qui travaille sur les nanoparticules. Ce fut enrichissant d’écouter un chercheur, qui nous a expliqué en quoi consistent son métier et sa spécialité. On a pu ainsi, en connaître d’avantage sur les nanotechnologies et leurs innombrables applications.

    J’ai aussi travaillé sur la recherche et la rédaction de la partie : Dangerosité du nanotube et des nanomatériaux dans l’application directe aux cancers. J’ai pu ainsi voir le côté « négatif » que peuvent apporter les nanotechnologies, et surtout que ce sont des technologies émergeantes qui risquent de remodeler notre vision du monde.

    Pour moi, les nanotechnologies ont un avenir très prometteur, qui vont nous permettre de solutionner bon nombre de problèmes actuels. 


  • 1. Démarche Suivie

    Au cours du premier cours de TPE, on mit en place des groupes ; le mien étant composé de Thomas Bisiaux et Arnaud Bacon.

    S’ensuivit le choix du sujet : si je penchais sur la manipulation des sociétés, Thomas soutenait le stockage de l’information. Difficile de trouver un compromis entre les deux, nous réétudiâmes la liste de sujets proposés. Nous nous mirent d’accord sur les nanotechnologies. Ce domaine étant bien entendu énormément vaste, il fallut rétrécir quelque peu le choix du sujet. Après diverses recherches, on se focalisa sur la médecine et le nanotube de carbone, laissant de coté la cuisine moléculaire ou encore la chirurgie esthétique.

    Vint ensuite la collecte d’information : si une grande partie se fit sur internet,  nous réussîmes tout de même à récolter divers articles dans des journaux (ex : Le Monde) ou des revues scientifiques comme celles du CNRS.

    On chercha ensuite un rendez-vous avec un centre en lien avec les nanotechnologies (LCVN, CNRS, CRLC, etc.); après de multiples recherches Thomas nous montra la page web de Yannick Guari, chercheur au CNRS et spécialiste dans la chimie moléculaire et l’organisation du solide. Après beaucoup d’appels sans réponse, on réussit  à le joindre et à décrocher un rendez-vous. On prépara une listes de questions à lui poser, et partîmes l’interviewer. Si ses propos furent très intéressants, il refusa néanmoins de se laisser filmer, ou enregistrer.

    2. Difficultés encourues

    Si la nanotechnologie est un sujet fort d’actualité, il est cependant difficile de trouver des informations précises en dehors des plus grandes thématiques, soit le cancer et le nanotube de carbone. On ne trouve qu’une quantité limité d’articles relatant l’application des nanotechnologies à d’autres maladies.

    On trouve également peu d’articles décrivant vraiment les risques possibles que pourraient provoquer les nanotechnologies. On retient généralement que « personne ne sait rien » sur ceux-ci. De plus les articles sur les risques sont bien souvent très subjectifs : soit complètement partisans des nanotechnologies, soit farouchement opposants.

    Une autre difficulté fut  la réalisation d’une expérience en lien avec la nanotechnologie, puisqu’il nous était impossible de manipuler nous même à l’échelle atomique. Thomas se chargea donc de quérir auprès de nos professeurs une boite d’atomes en plastique, et nous procédâmes ensuite à la réalisation d’une maquette de nanotube de carbone (ou du moins une petit partie de celui-ci) dont on prit quelques photos.

    3. Apports du TPE

    M’étant plus précisément chargé de la rédaction sur les risques des nanotechnologies, de la peur face à l’inconnu et de l’avenir des nanotechnologies, je me suis surtout immergé dans des sujets très subjectifs et des questions ne possédant pas ou peu de réponses. J’ai ainsi pu saisir tous les préjugés qui peuvent s’accorder à une technologie émergeante, tous  les à-priori d’une foule majoritairement très peu renseignée. Je soutiens pour ma part que si certaines craintes sont justifiées (l’utilisation des nanotechnologies dans l’armement), il ne faut pas pour autant négliger les bienfaits qui pourraient être apportés (par les nanomatériaux, la nano médecine, etc.). Si on ne sait pour l’instant rien des risques que pourrait engendrer la nanotechnologie sur l’organisme, ou encore sur l’environnement, il faut tout de même accorder sa chance à une technologie très prometteuse plutôt que de fermer la porte sur toute une branche de la science.

    Pour conclure, je dirais que ce TPE m’a beaucoup apporté ; avant celui-ci je n’en savais que très peu sur les nanotechnologies, sujet qui m’intéressait mais dont je ne m’étais jamais approché. Ce qui a été le plus enrichissant fut je pense l’interview avec Yannick Guari, bien que son avis soit bien sur subjectif : la nanotechnologie représentant son travail, sa vie. Ce TPE m’as ainsi permis d’acquérir bon nombre de connaissances et m’as enseigné les bases d’un travail en groupe.


  • « Les nanotechnologies sont-elles une véritable avancée pour le XXIème siècle ? », « dans le domaine de la médecine ? », « c’est pour quand ? » Voila les questions qui nous ont amenés, Agnès PATRONE, Arnaud Bacon et moi-même à focaliser notre travail sur les nanotechnologies. A vrai dire, nous étions au départ en désaccord sur le choix du sujet. Nous hésitions entre « Manipulation et désinformation » et « Le stockage et la transmission de l’information ». En voyant le sujet sur les nanotechnologies proposé dans la liste, nous nous sommes demandé s’il n’était pas plus judicieux de partir sur un sujet d’actualité qui nous concerne directement que de rester en conflit sur deux propositions différentes. Après avoir choisi à l’unanimité les nanotechnologies et passé plusieurs séances de TPE à rechercher une problématique nous avons opté pour diviser le sujet en trois parties : Les nanomatériaux et nano-objets, Applications dans le domaine de la médecine et enfin Risques et éthique.
    L’intérêt étant de traiter les utilisations des nanotechnologies dans le domaine de la médecine et les effets sur la société de demain.
    J’ai personnellement été attiré par ce sujet de part sa forte médiatisation (à l’heure actuelle) mais aussi par son étendue on ne peut plus vaste qui semble solutionner la majorité de nos problèmes. Je me suis alors demandé si les nanotechnologies étaient véritablement une révolution et si oui, ce qu’elles pouvaient bien changer dans la société.


    Méthodes de travail


    L’élaboration de ce TPE m’a demandé de passer beaucoup de temps à rechercher des informations. L’outil le plus sollicité étant internet, il m’est tout de même arrivé de trouver des articles de presse et des livres très intéressants qui ont apportés un plus au dossier.
    La première chose à faire a été de trouver un sujet répondant à une problématique claire, plaisant à tous les membres du groupe. Nous avons tenté de trouver une expérience enrichissante pour notre TPE mais aucune idée ne nous est venue spontanément. Finalement, j’ai opté pour réaliser une maquette de l’extrémité d’un nanotube de carbone lors d’une séance de TPE. Nous avons ainsi pu découvrir comment se forment les liaisons entre les atomes de carbone dans un nanotube. De plus, mes recherches m’ont permis de trouver un logiciel libre d’utilisation, nanotube modeler, qui permet de visualiser facilement la structure d’un nanotube.
    Quelques semaines avant les vacances de noël, nous avons tenté de décrocher un rendez-vous avec un chercheur dans le domaine des nanotechnologies. Agnès devait au départ s’occuper de prendre contact avec Yannick GUARI, chercheur au CNRS et à l’université Montpellier II. Mais ses appels téléphoniques répétés n’aboutissant à rien, j’ai finalement opté pour l’envoi d’un e-mail. Nous avons pu être reçus peu de temps après notre requête et le résultat ne fut pas décevant. Enfin, nous avons également réalisé un sondage dans les rues de Montpellier pour connaître l’opinion des gens sur les nanotechnologies.
    J’ai passé la majeure partie de mon temps consacré au TPE à rechercher des informations et à rédiger le dossier. Le tri des informations a aussi été compliqué à effectuer lorsque nous ne savions pas exactement vers où nous tourner. Enfin, l’imbrication des éléments pour former un plan cohérent a été une partie à laquelle j’ai consacré beaucoup de temps.
    Le support que nous avons choisi n’est autre qu’un site internet pour la simple et bonne raison qu’il est accessible à tous ceux qui recherchent une information sur le sujet. Nous voulions pouvoir partager nos recherches et en même temps nous familiariser un peu plus avec les outils mis a disposition sur internet.


    Difficultés rencontrées et réponses apportées


    Mon travail étant au départ grandement basé sur la recherche des nanomatériaux, j’ai dans un premier temps participé à l’élaboration de la première partie et donc travaillé sur les nanotubes de carbone. La première solution pour rendre notre TPE attractif a été de modéliser un nanotube de carbone, d’une part sur un support informatique et d’autre part à l’aide de modèles (atomes de carbones et liaisons). Puis, après que nous ayons tourné la problématique vers la nanotechnologie appliquée à la médecine, j’ai d’abord aidé Arnaud à mettre en lien plusieurs documents avant de trouver une application de la nanoparticule ferromagnétique contre le cancer. Cette découverte à orienté nos recherches sur des sites du CNRS, nous conduisant à découvrir Yannick GUARI, chercheur que nous avons pu interviewer. Le travail sur les nanotubes de carbone nous à également permis de nous poser des questions sur leur utilisation dans le domaine de la médecine. Enfin, lors de la rédaction du dossier, j’ai pu compléter la troisième partie d’Agnès à l’aide d’informations récupérées lors du débat ouvert sur les nanotechnologies entre deux chercheurs.
    Nous avons rencontré plusieurs difficultés lors de l’élaboration du TPE. Premièrement, les recherches effectuées ne portaient pas toujours leurs fruits : les avis sur les nanotechnologies étaient difficilement modérés, soit opposés, soit en accord avec cette technologie. De plus, certains sites en Anglais ou trop simplifiés ne nous permettaient pas d’apporter suffisamment d’éléments à notre travail. Il a fallu parfois passer par l’intermédiaire de livres et / ou de revues pour récupérer des informations de sources sures.
    Deuxièmement, une autre difficulté rencontrée a été de trouver une expérience en lien avec le sujet. Difficile de reproduire des « nanos » en classe et encore moins de les observer. C’est pourquoi nous avons opté pour la réalisation d’un sondage et d’une interview.
    Finalement, j’ai aussi rencontré des difficultés à gérer le temps consacré au TPE. Il a parfois été difficile de jongler entre révisions et travail, notamment durant la période précédant le bac blanc de français.
    Il a aussi été parfois difficile de travailler en groupe. Tantôt il manquait telle information, tantôt une autre… L’écriture du dossier en lui-même a été pour beaucoup réalisé par mes soins, les temps ou nous pouvions nous rencontrer pour travailler étant relativement limités, soit par les activités extérieures soit parfois par le manque de motivation...

    Les apports et les bénéfices du TPE


    La réalisation de ce TPE m’a apporté de nombreux éléments. Tout d’abord, il m’a permis de voir comment mieux gérer mon temps à la recherche d’informations et à leur synthèse.
    J’ai été au début légèrement déboussolé par la consigne consistant à ne pas réaliser un « exposé ». Il m’a fallu du temps avant de pouvoir acquérir une démarche organisée mais je pense maintenant avoir plus de facilités à reproduire un travail de ce type. Par ailleurs, j’ai pu réaliser à quel point l’organisation est nécessaire dans la réalisation de ce dossier, à la fois dans la recherche et le classement des informations (carnet de bord), mais aussi dans la rédaction sous forme de plan structuré.
    De plus, j’ai pu me rendre compte de ce qu’impliquait le travail de groupe. Il faut parfois faire preuve de beaucoup de patience et de diplomatie lorsque l’on est en désaccord et répartir équitablement le travail de chacun. En outre, j’ai pu grâce à toutes mes recherches découvrir un peu plus les nanotechnologies et connaître l’avis et le travail d’un chercheur, ce qui m’ouvre désormais une fenêtre dans le vaste monde de la recherche. J’ai aussi pu développer un aspect créatif en réalisant une animation flash montrant le fonctionnement des outils liés aux nanotechnologies (disponible dans la partie Annexe). Finalement, ce qui m’a sans doute plu le plus dans l’élaboration de ce dossier est l’existence d’une liberté pour la mise en œuvre de la démarche. J’ai pu réaliser un travail, cherchant à démontrer quelque chose sans être restreint par des consignes strictes.





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